Vetements des Hommes

La France:

En France, au début de la Renaissance, les vêtements des hommes ont commencé à changer. A la fin du Moyen Age, la silhouette masculine idéale était grande et mince, mais avec l’arrivée de la Renaissance — avec ses courants philosophiques et l’importance accordée aux êtres humains eux-mêmes — la silhouette préférée est lentement devenue plus large et grande. Le ruché (porté sur la chemise, autour du cou) était porté par les hommes et les femmes environ en 1500. Il a continué d’être populaire jusqu’en 1559. La popularité du ruché masculin a atteint son apogée sous le règne d’Henri II, et après sa mort (en 1559), le ruché masculin n’était plus aussi répandu. Les collerettes comme celles-ci se sont agrandies pendant la Renaissance (comme pour les fraises féminines), mais elles ne sont pas devenues aussi grandes que les fraises des femmes.

Au XVIe siècle, les hommes portaient des tunique qui avaient de grandes épaulettes et de larges manches, pour que les hommes paraissent plus grands comme la tendance masculine du moment. Les tuniques étaient faites de tissus de qualité, par exemple le velours, la dentelle, la broderie, ou la soie. Utiliser ces tissus de qualité leur a permis d’afficher leur statut social et leur richesse. Ils portaient aussi des pourpoints (souvent unis et simples), une sorte de chemise qui couvre le buste et qui est très semblable aux vêtements que les chevaliers portaient sous leur armure. Il est possible que la similarité existant entre ces deux chemises soit là pour rappeler aux autres le courage, la vaillance, et la force (des caractéristiques souvent associées à l’image des chevaliers).

Les vêtements des hommes pendant le XVIIe siècle étaient soulignés de détails opulents et ils ont été très influencés par la mode italienne, probablement parce que l’Italie était le pays d’où la Renaissance est partie. Bien que les hommes ne portaient pas de sous-vêtements, les vêtements normaux sont devenus plus détaillés et leurs couleurs plus vivantes. Par exemple, la brandebourg est devenue très populaire. C’était un genre d’attache particulièrement complexe et détaillée qui étaient souvent dorée. Les hommes portaient toujours des pourpoints unis, mais les pourpoints à taillade sont devenus encore plus populaires avec leurs détails. Il y avait des ouvertures dans les pourpoints pour montrer la dentelle ou le lin qui étaient de la chemise sous leur pourpoint. Quant aux pantalons, les haut-de-chausses étaient répandus. C’était des pantalons (presque toujours avec une ceinture) qui se terminaient aux genoux et qui étaient soit moulants soit gonflés. La dentelle était aussi utilisée dans les haut-de-chausses, un autre exemple de l’importance des détails à cette époque. Progressivement, les haut-de-chausses sont devenus de moins en moins bouffants et de plus en plus moulants. En fait, ils se sont finalement transformés en collants pour affiner la silhouette. Les haut-de-chausses moulants ont commencé à gagner en popularité environ en 1530, quand l’Espagnole exerçait une certaine influence sur la mode. Par ailleurs, concernant les vêtements du dessus, au début de la Renaissance, les hommes portaient des houppelandes longes et volumineuse avec des bordures de fourrure ou de couleurs. Cependant, le style de la Renaissance utilisait beaucoup des capes (un autre style de manteau long) complexes et souvent ornées.

Dans l’ensemble, on peut dire que la mode masculine française pendant la Renaissance a mis en évidence des détails – beaucoup de vêtements pour les hommes avaient de nombreux ornements, afin de montrer la richesse et le statut social de leurs propriétaires. Vers la fin de la Renaissance, ce style de la mode masculine (comme les pourpoints et les tuniques détaillées) a commencé à s’étendre aux autres classes sociales. Finalement, au XVIIIe siècle, les styles de toutes les classes sociales étaient assez similaires, et la grande différence entre les vêtements s’exprimaient à travers la qualité et le type de tissus utilisés dans leur fabrication. Le changement de la mode masculine pendant la Renaissance s’est focalisé sur la taille des silhouettes et les détails des vêtements.

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Une brandebourg typique
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Henri IV (1553-1610) portant une collerette, un pourpoint, et un haut-de-chausse bouffant

 

L’Angleterre:

L’époque élisabéthaine constitue une période où la mode avait beaucoup d’importance aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Comme aujourd’hui, les vêtements étaient un symbole de la richesse et du statut social. Pour les hommes élisabéthains, leurs vêtements ne reflétaient pas seulement la mode alors en vogue, mais aussi les lois  qui contrôlaient et régulaient les vêtements pour chaque partie de la population. L’histoire se souvient plus facilement de la mode féminine pendant le règne d’Elizabeth Ier, mais en réalité la mode des femmes suivait la mode des hommes : on ne se souvient juste pas très bien de la mode élisabéthaine des hommes.

        Comme on a expliqué avec les vêtements des femmes, les habits reflétaient le statut social d’une personne comme en France. Ce statut s’exprimait à travers la qualité et les décorations des vêtements, des symboles qui avaient aussi beaucoup de signification dans les vêtements masculins français de cette époque. L’aristocratie était le seul groupe d’individus qui a eu accès à des couleurs et à tissus spécifiques. Par exemple, seuls les  plus riches pouvaient avoir les moyens d’acheter de l’or, de l’argent, du satin, du velours, du taffetas, ou de la fourrure. La confection des vêtements n’était pas seulement limitée juste par la richesse ou la pauvreté d’une personne, mais aussi par les lois somptuaires d’Elizabeth Ier qui utilisaient les vêtements pour catégoriser visuellement les gens dans des classes sociales différentes.

        Les vêtements masculins élisabéthains commençaient avec les sous-vêtements. Le premier morceau d’habit était des bas ou des collants. L’entrejambe était ouverte, et c’est pourquoi la braguette a été inventée. Quand les braguettes sont passées de mode, les hommes ont changé de type de bas en portant des bas qui s’arrêtaient cette fois-ci aux genoux parce qu’ils portaient des culottes qui se retrouvaient au-dessous des genoux.

        Une braguette se portait sur les collants afin de couvrir les organes génitaux. Elles étaient essentiels pour les hommes qui portaient les pourpoints plus courts sans les culottes. Les braguettes étaient généralement fabriquées plus grandes que nécessaire et s’utilisaient comme poche. A partir de 1570, elles sont devenues démodées et à partir de la fin du règne d’Elizabeth Ier en 1603, elles ont complètement disparu.

        Finalement pour les sous-vêtements, les hommes portaient leurs chemises sous leurs pourpoints. C’étaient des vêtements assez simples. Leur forme était celle d’un rectangle. Ils étaient cousus à la main, et ils s’adapter à la forme de la corps. Ils avaient des goussets sous chaque bras pour aider avec les mouvements.

        Une autre couche de vêtements était aussi répandue en France : le pourpoint (« doublet » en anglais). Un pourpoint était une veste ajustée qui se portait par-dessus la chemise. Typiquement, un pourpoint avait des baleines, du rembourrage et des boutons. Les hommes pouvaient réorganiser ces éléments de différentes manières. Les épaules étaient accentuées avec du rembourrage (« bombast » en anglais). Aussi, le but d’un pourpoint était de créer l’illusion d’une taille plus petite. Les boutons sur le pourpoint étaient fabriqués à partir de n’importe quelle matière, comme du bois ou des bijoux.

        Ensuite, les hommes portaient des pantalons ou des culottes (« breeches » en anglais). Si un homme portait un pourpoint, les pantalons étaient attachés au pourpoint. Les culottes les plus communes étaient des culottes qui s’arrêtaient aux genoux, juste en dessous des genoux, ou au milieu des mollets. Pour les nobles, leurs culottes étaient faites de laine plus fine, de soie, de satin, de velours, ou de cuir. Afin d’être plus élégants, ils ajoutaient des entailles verticales pour montrer la doublure qui avait des couleurs vives (ce processus s’appelle « pinking » en anglais).

        Comme les femmes, les hommes portaient des fraises (« ruff » en anglais). C’était des jabots au col d’une chemise. Ces fraises pouvaient être portées autour du cou ou ajoutées autour des poignets. Ce style de fraises étaient au début assez petites, mais avec l’addition d’amidon, les fraises sont devenues de plus en plus plus grandes.

        Les vêtements d’extérieur commençaient avec des justaucorps (« jerkin » en anglais). C’était un pourpoint ou une veste sans manches que l’on portait par-dessus le pourpoint principal. Normalement un justaucorps était fait de laine ou de cuir. Il pouvait être stylisé avec des boutons, des cols, ou des entailles décoratives.

        Les hommes portaient aussi une cape ou un manteau d’une manière semblable à celle de la France pour terminer leur tenue. Souvent, ils utilisaient un style non serré, mais ils étaient longs ou courts. La plupart du temps, une cape ou un manteau étaient faits de cuir pour se protéger contre les éléments. Les hommes plus riches ont ajouté des touches de velours, des cols en fourrure, ou des ornements.

        Pour finir, les hommes portaient des chaussures. Typiquement, les chaussures étaient confectionnées en cuir pour durer plus long. Les chaussures élisabéthaines avaient un bout rond.

 

La Coree:

La dynastie Joseon a suivi de manière rigide le système vestimentaire hiérarchique influencé par la pensée confucianiste. Ce système ressemblait aux lois somptuaires de l’Angleterre qui autorisaient le port de vêtements spécifiques pour chaque classe sociale. C’est la raison pour laquelle, le roi coréens et ses vassaux portaient des vêtements différents, dictés par ce système. Il y avait donc plusieurs vêtements pour les cérémonies, les travaux et la vie quotidienne.

Les vêtements des hommes étaient composés d’une veste nommée « Jeogori », d’un pantalon qui s’appelait « Baji » et d’un manteau léger, en fonction du caractère formel de leurs activités. Les veste masculines « Jeogori » et les vestes féminines étaient similaires par leur forme mais différentes par leur longueur et par leurs couleurs. Les vestes des femmes nobles révélaient leur appartenance à la haute hiérarchie grâce à des motifs dorés ou à des couleurs variées. Au contraire, celles des hommes étaient plus simples, sans décorations ni couleurs et elles étaient portées sous un manteau.

Le « Dopo » est un manteau qui s’appelle aujourd’hui « Durumagi »: il couvrait la veste et le pantalon. En effet, il existait depuis l’époque de Trois Royaumes de Corée, mais il a changé de nom en raison du changement de formes vestimentaires et des rôles. Il était porté par les Nobles coréens et il avait des manches larges. La couleur des ceintures variait en fonction des classes sociales. En plus, au dos de ce manteau, le centre arrière était coupé et recouvert d’un autre tissu, ceci afin de cacher le pantalon et d’éviter des plis lorsqu’un homme  était assis à cheval.

Le « Baji » désigne la partie inférieure du hanbok pour les hommes. La largeur du baji est due au fait qu’il a été conçu pour faciliter la position assise au sol.

Le roi portait normalement un vêtement spécial qui se nommait « Gonryongpo », quand il participait à une réunion du gouvernement avec ses vassaux dans les palais. La couleur de ce vêtement était rouge et il était décoré avec des motifs de dragons, grâce aux broderies de fils d’or sur la poitrine, le dos et les épaules.

En outre, il existait un autre vêtement appelé « Gujangbok ». Il comportait des décorations avec neuf motifs de formes variées, qui signifiaient différents symboles sur le vêtement noir. Les rois de Joseon portaient ce vêtement quand il y avait des cérémonies officielles, comme la cérémonie du sacre d’un roi où la cérémonie du culte rendu à la mémoire des ancêtres où au ciel.

 

L’Egypte:

En comparaison avec les autres pays susmentionnés, la manière de s’habiller en Egypte était très différente de celle des Européens, qui portaient généralement des pantalons. En Corée, cependant, nous trouvons des similarités avec le vêtement masculin égyptien, tout en gardant des petits différences dans les détails. En effet, nous constatons des similitudes dans l’apparence générale: par exemple, les vêtements des hommes égyptiens et coréens ressemblent à une robe. De plus, il y a généralement une pièce en forme de ceinture au milieu de la robe.    

Les vêtements des hommes égyptiens pendant cette époque avaient différentes formes, suivant les occasions. Ils pouvaient porter des pantalons, des caftans amples, des Thobes, ainsi que des bérets et Tailsanat, des chaussettes, des turbans.

Les hommes fasaient attention aux manières de s’habiller pendant cette époque et comme nous l’avons déjà mentionné, ils ajoutaient des broderies et des décorations particulières sur leurs vêtements. C’est la raison pour laquelle les califes, les sultans et les dignitaires en achetaient en profusion et ils recherchaient les meilleurs tailleurs pour maîtriser leur couture. En fait, nous pouvons dire que la décoration et le type de textile sont les deux facteurs les plus importants pour montrer sa classe ou son statut social à ce moment-là. L’importance de la décoration et des détails sur les vêtements masculins était vraie également en France particulièrement concernant le statut social. De plus, la mode vestimentaire en vigueur a tendance à imiter celle prônée par la classe dirigeante.

Les vêtements des Égyptiens se composaient, nous  l’avons vu, de plusieurs parties : d’abord, le Thobe qui est un costume traditionnel – spécifique des orientaux et qui leur est toujours réservé à ce jours – ressemble à une robe dans la coupe générale, mais il diffère dans les détails. Il existe plusieurs types de textiles, mais le type de textile propre à la noblesse est la soie importée, bien sûr, alors que le lin était considéré comme un mauvaise tissu.

Ensuite, le Rida’a ou la cape, qui est un grand morceau de textile non taillé. Le Rida’a peut atteindre le sol et il a un col rond avec des manches. Les sultans appréciaient le luxe du Rida’a, qui était l’une des pièces précieuses à cette époque-là à tel point qu’ils les présentaient comme un cadeau pour le peuple. Les écrivains et les poètes s’habillaient avec un Rida’a noir tandis que les ministres et les haut fonctionnaires avaient un Rida’a particulier, nommé Dara’a, fendu sur le devant avec des boutons d’or et des perles. Enfin, la “Qolonsoa “ était une pièce ronde portée sur la tête. Il était fabriqué dans du tissu, du cuir, de la laine ou de la soie. De plus, leurs formes variaient selon les occasions où elles étaient  portées. Par exemple, celles portées pour les soirées musicales étaient décorées en or. La plupart de temps, les gens ne portaient pas la Qolonsoa toute seule, ils mettaient un turban dessus. En fait, c’est un morceau de textile enroulé autour d’elle et c’est la couronne des Arabes.

 

Bibliographie:

Warne, Rowland L., and McAulay Liz. Le Costume Et La Mode. Gallimard, 1992.

http://faire-sa-genealogie.skyrock.com/3184070069-Vetements-de-la-renaissance-en-France-Du-15eme-siecle-au-18eme-siecle.html

http://plume-dhistoire.fr/la-mode-excentrique-des-fraises-evolutions/

https://historyofeuropeanfashion.wordpress.com/category/renaissance-1450-1650/

http://mens-fashion.lovetoknow.com/Elizabethan_Fashion_for_Men

http://www.fashionintime.org/history-mens-undergarments-part-1/

https://historyofeuropeanfashion.wordpress.com/tag/elizabethan-fashion/

http://mens-fashion.lovetoknow.com/Elizabethan_Fashion_for_Men

Guide officiel de tourisme en Corée

doopedia.co.kr

Les vidéos d’EBS(la chaîne d’éducation en Corée)

http://www.culturecontent.com

http://www.kocca.kr

Les sources des photos : les sites des drames « Arangsatto », « Haepumdal »

حمزة، هاني. مصر المملوكية:قراءة جديدة. القاهرة؛ دار العين للنشر، ٢٠١١م.

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